Conservé dans les archives d’État de la Fédération de Russie depuis les années 20, l’ICES a désormais, avec ce partenariat, l’exploitation exclusive du fonds « Gracchus Babeuf » pendant 10 ans.
Un nouveau partenariat pour l'ICES grâce à son réseau
Grâce à Pascal Cauchy, ami de l’ICES, professeur d’histoire contemporaine à Sciences Po Paris, et actuellement chargé de mission auprès de l’ambassadeur de France à Moscou, l’ICES a noué des contacts avec des acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche en Russie.
Parmi ces contacts, le Centre Études Franco-Russe (CEFR), unité de recherche appartenant au CNRS avec laquelle nous sommes en convention, nous a permis la prise de contact avec les Archives d’État de la Fédération de Russie.


Gracchus Babeuf et l'histoire Vendéenne
Ces archives possèdent le fonds « Gracchus Babeuf » constitué de sources originales inexploitées. Gracchus Babeuf, révolutionnaire français, est considéré comme « le premier communiste agissant » de l’histoire, selon les mots de Marx. C’est d’ailleurs pour cela que ces archives ont été rachetées par les autorités soviétiques en 1920.
Conservé depuis les années 20, l’ICES a désormais, grâce à ce partenariat, l’exploitation exclusive de ce fonds pendant 10 ans. Grâce à cette exclusivité, nous pourrons offrir à des chercheurs la possibilité de transcrire le fonds Babeuf, de le traiter numériquement et de le commenter à terme sur internet.
D’autre part, Babeuf a un lien tout particulier avec la Vendée. Il est l'un des premiers à avoir qualifié de « populicide » les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier, envoyé en mission de la Convention nationale à Nantes, ainsi que par les colonnes infernales du général Turreau pendant la guerre de Vendée, qui avaient reçu des ordres d'extermination de populations vendéennes.