Jonathan Roux est un ancien de l'ICES (Promo Mgr Bruguès - 2010), post-doctorant à l’École des hautes études de la santé publique (EHESP) de Rennes. Il a co-rédigé cette étude inédite sur les résultats du confinement face au Covid-19.
Le parcours de Jonathan Roux, ancien étudiant de l'ICES
Après deux années passées à l’ICES en physique-chimie, Jonathan Roux continue son parcours avec une licence de chimie, un master 1 « Bioinformatique et Biostatistiques » et un master 2 "Modélisation en Pharmacologie Clinique et Epidémiologie" à l’Université de Nantes.
Il poursuit son cursus à l’Université de Rennes pour son doctorat "Épidémiologie, Analyse de risque, Recherche Clinique" sur les "Parcours de soins des patients atteints de sclérose en plaques en France à partir des bases de données de l'Assurance Maladie » et a publié plusieurs études sur le sujet.
Actuellement, post-doctorant à l’école des hautes études de santé publique (EHESP) de Rennes, l’étude qu’il a co-publié jeudi dernier, avec Pascal Crépey (enseignant chercheur en épidémiologie à l’EHESP) et Clément Massonnaud (CHU de Rouen), a eu un retentissement national dans les médias, et a été largement utilisée par la classe politique.
Une étude sur les effets du confinement
Interrogé par Ouest-France, Jonathan déclare : « Je travaillais, avant l’épidémie, sur la résistance aux antibiotiques et sur leur propagation dans le milieu hospitalier. Je tente de créer des modèles, c’est-à-dire des outils mathématiques qui doivent permettre de répondre à plusieurs questions.” Le Covid-19 étant passé par là, l’ancien étudiant de l’ICES réoriente ses recherches avec Pascal Crépey qui, lui-même, travaillait sur la modélisation de la grippe. Il précise aux journalistes : “Nous avons donc décidé de travailler sur l’épidémie et plus précisément sur les effets du confinement.”
Ainsi, cette étude a démontré que le confinement a permis de sauver près de 60 000 vies en France. Selon la modélisation de l'EHESP, environ 670.000 malades auraient eu besoin d’être hospitalisés, et 140.000 cas graves auraient dû être traités, ce qui aurait nécessité la mobilisation de plus 100 000 lits de réanimation, dont plus de 30 000 rien qu'en Ile-de-France.