Thomas Graffard est un ancien étudiant de l'ICES. Il a étudié l'histoire option histoire de l'art dès sa rentrée en licence en 2012. Il nous raconte son parcours jusqu'à sa thèse.
Quel est votre parcours universitaire ? Professionnel ?
Je me suis inscrit en licence d'histoire option histoire de l'art en septembre 2012, puis suivi le parcours patrimoine à partir de la troisième année. La licence m'a permis de me construire en tant qu'historien, en m'apportant une culture générale très riche, mais je sentais le besoin de me spécialiser vers un domaine particulier et devenir acteur de la recherche. C'est pourquoi, je me suis orienté en 2015 vers le master Civilisation, Patrimoine que proposait l'ICES. C'est à partir de ce moment que mon intérêt vers l'histoire militaire s'est développé. Sous la direction de mon directeur de recherche, Monsieur Chamard, le but de ma démonstration était de comprendre l'intérêt des forces allemandes à fortifier la côte vendéenne. J'ai ensuite poursuivi mes recherches dans le cadre de mon doctorat. Je suis partie à l'Université de La Rochelle où j'ai soutenu ma thèse en mars 2022 : "Le mur de l'Atlantique en Vendée, entre monumentalité oubliée et présent difficile ?"
Ma thèse m'a permis d'écrire plusieurs articles sur mes recherches, de participer à des colloques et séminaires, voire d'organiser des conférences autour de cette thématique. J'ai également enseigné l'histoire contemporaine au sein de l'Université de la Rochelle et été professeur d'histoire dans le secondaire.
Pourquoi avoir choisi l'ICES ?
A la suite de l'obtention de mon baccalauréat, série Littéraire, plusieurs choix s'offraient à moi : l'histoire, la philosophie ou bien encore le droit. De cette manière, il me fallait une filière qui puisse regrouper certains aspects de ces trois disciplines, mais avec une prédominance pour l'histoire. Après avoir participé à une journée d'intégration en tant que lycéen au sein d'un cours à l'ICES, j'ai pris la décision de candidater à l'ICES. A cela, s'ajoute le fait que l'ICES permet un dialogue aisé entre étudiants et professeurs et le suivi individuel est remarquable.
Quel est votre meilleur souvenir là-bas ?
Il y en a deux. L'un en licence, où les cours sur l'histoire du communisme de Monsieur Courtois étaient totalement captivants. Je me souviens d'être déçu d'attendre la semaine d'après afin de connaître la suite. L'autre, en master, où notre petite promotion (cinq étudiants) permettait une véritable stimulation et redéssinait le rapport étudiant-professeur. Il y avait un vrai dynamisme bénéfique à la formation.
Quel conseil donnerais-tu aux étudiants ?
Ne pas hésiter à aller au bout des choses.
A cette occasion, je citerai John Ruskin : " Lorsque nous batissons, pensons que nous batissons à tout jamais".