Antoine Bourget, ancien étudiant, explique son parcours universitaire et professionnel et livre ses meilleurs souvenirs à l’ICES et ses conseils pour les actuels étudiants icessiens.
Quel est ton parcours universitaire et professionnel ?
Après une licence en sciences politiques à l’ICES, j’ai poursuivi mes études au sein de l’Université Sorbonne-Nouvelle (Paris 3) avec un master « études européennes ». En fin de cursus, j’ai dédié mon mémoire aux données personnelles et effectué un stage de six mois chez GenerationLibre. Aujourd’hui, je suis consultant en affaires publiques au sein d’un cabinet d’études et de conseil dénommé Saper Vedere.
Pourquoi avoir choisi l’ICES ?
J’ai choisi l’ICES pour la proximité et la qualité des formations proposées. Originaire des Sables-d’Olonne, ma ville ne m’offrait pas la possibilité de poursuivre mes études au-delà du secondaire. Fruit du bouche à oreille, j’ai découvert l’ICES et immédiatement saisi l’opportunité de m’y inscrire. Ce qui m’était confié s’est finalement avéré : le cadre de travail est idéal et les intervenants sont de grande qualité. La formation sciences politiques m’a conforté dans mon choix et m’a permis d’acquérir des compétences indispensables à mon travail aujourd’hui.
Quel est ton meilleur souvenir à l’ICES ?
Les cours d’histoire avec M. Pichot et les cours de droit avec M. Pomes. En histoire, les cours étaient si denses que les étudiants étaient forcés de mettre en commun leur prise de notes. M. Pichot racontait avec passion chaque évènement historique (surtout les batailles) et nous emportait dans ses récits. En droit constitutionnel, M. Pomes nous donnait les clés de compréhension des mécanismes institutionnels. En droit international, nous avons simulé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU avec pour sujet la crise humanitaire au Yémen. Ces deux professeurs témoignent à eux seuls de la qualité des enseignements prodigués à l’ICES.
Quels conseils donnerais-tu à un étudiant de 20 ans ?
Je lui dirais de s’engager. Partis politiques, associations, groupes… Les propositions ne manquent pas à l’ICES et en dehors. Au sein de l'école, je pense notamment à Politeia et à Skopéo, l'observatoire politique. Toute expérience est bonne à prendre, d’abord pour étayer son CV mais surtout pour défendre ses convictions et/ou se rendre utile. À l’ICES, notre ancien directeur du département des sciences politiques, le Général de Guillebon, n’avait de cesse d’insister sur le sens de notre formation : une vie dédiée à l’action publique et à l'intérêt général. Rien sans l’autre. C’est cette notion qu’un étudiant de 20 ans devrait apprécier dans chacun de ses choix, y compris celui de s’engager.