Depuis le 1er août dernier, l’ICES compte un nouveau membre parmi ses effectifs : Christophe Goerig, nommé préfet des études. Une nouveauté pour l’établissement, mais qui n’est finalement pas le fruit du hasard…
Un parcours non écrit à l’avance
« Après avoir obtenu mon baccalauréat B en 1985, je suis entré sur concours à l’École nationale des sous-officiers d’active de Saint Maixent, puis j’ai exercé mon métier de sous-officier pendant une dizaine d’années. A ce moment-là, mes supérieurs m’ont encouragé et guidé pour préparer le concours des officiers d’active des écoles d’armes (OAEA) que j’ai réussi en 1998. Promu sous-lieutenant après une année de scolarité à Saumur, j’ai d’abord choisi de servir neuf ans au sein de la Légion étrangère, puis j’ai ensuite progressivement évolué jusqu’à être promu lieutenant-colonel. En 2023, en poste à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, j’ai décidé de démissionner de l’armée pour m’engager dans ce nouveau projet au profit de l’ICES. »
Ces dernières années, il obtient par la validation des acquis d’expérience une licence (2020) puis un master (juin 2023) dans le domaine du management. Spécialisé dans le domaine du combat des blindés, il a été engagé une dizaine de fois dans des missions et opérations à l’étranger, de Berlin à Kaboul, en passant notamment par Sarajevo, Djibouti ou Abidjan. Conjointement, la transmission des savoirs est un trait qui le caractérise, avec une expérience atypique et unique ayant nécessité une grande mobilisation de compétences : la création puis la direction du centre du service militaire volontaire (SMV) à Châlons-en-Champagne, de 2016 à 2019.
Il est l’exemple type de ce qu’on appelle l’escalier social, emprunté par le travail et l’effort. Mais alors comment est-il arrivé à l’ICES, un lieu à première vue si différent de celui qui l’aura vu évoluer ?
L’ICES, fruit du hasard ?
En 2021, Christophe Goerig échange à Coëtquidan avec le locataire d’un bureau voisin du sien. Il s’agit d’Eric Ghérardi, alors conseiller spécial du général directeur des ressources humaines de l’armée de terre pour l’enseignement supérieur. Dans une discussion très informelle, il lui expose son discernement sur une potentielle reconversion dans l’enseignement catholique à l’horizon 2024. Un an plus tard, Eric Ghérardi devient le nouveau président de l’ICES. Les deux hommes reprennent alors contact et le président de “l’école universitaire” évoque son projet de préfet des études à la rentrée 2023.
« Ici, je ne suis pas dépaysé. Les grandes écoles ont de nombreux points communs ! »
Deux missions ambitieuses
Le préfet des études prend donc ses marques depuis la rentrée au sein de l’établissement. Deux grandes missions majeures rythment son quotidien : une mission éducative par laquelle il se porte garant auprès des familles et de l’ICES du respect du contrat de formation signé par les trois parties, et une mission de médiation entre toutes les parties prenantes.
Christophe Goerig ne connaissait de l’ICES que le nom. En l’intégrant, il a découvert un établissement porteur, assumant son identité catholique, à taille humaine et ancré dans son histoire vendéenne. La qualité et le sérieux de l’enseignement proposés font inévitablement la force de l’institut.
« J’aborde cette mission de préfet avec humilité, car je dois apprendre à bien connaître l’ICES, pour apporter une plus-value.”