Quand l’ICES fait vivre l’Histoire !

24 mai 2022

Depuis la rentrée 2021, l’Institut catholique de Vendée propose de poursuivre ses études supérieures par un master d’Histoire vivante, ouvert principalement à tous ceux ayant suivi préalablement une formation en histoire. Entre travail universitaire, temps de créativité et activité sur le terrain, les trois pionniers de cette formation vous en disent un peu plus sur la manière de susciter le beau, en alliant passion de chaque heure et formation supérieure.

Qu’est-ce que l’ Histoire vivante

Selon Hermine, étudiante en première année de master, « L’Histoire vivante consiste en la représentation spectaculaire du passé. Il s’agit de la volonté de transmettre l'Histoire non pas par l’intermédiaire d’ouvrages universitaires, mais de la faire vivre en immergeant le public dans le passé. Dans le domaine du spectacle, cela consiste à transmettre l’Histoire par l’émotion : on cherche à faire vivre un récit passionné et exaltant ».

« L’Histoire vivante est un moyen de transmettre notre culture et notre histoire au plus grand nombre. Elle a pour vocation de susciter la curiosité et l’attachement des français à leur passé, ce qui est selon moi une bonne chose. Ce master permet donc de participer à la valorisation de notre riche patrimoine » ajoute Timothée son camarade de promotion.

LinkedIn - Hermine Maury
LinkedIn - Timothée Richard
Bruno Seillier, scénariste, metteur en scène et directeur artistique français
Bruno Seillier, scénariste, metteur en scène et directeur artistique français

Comment se déroule le Master histoire vivante ?

Le master se divise en trois temps principaux : 

  • Des temps de cours universitaires avec :
    - la participation à des séminaires en commun avec le Master d’Histoire spécialité Recherche de l’ICES ;
    - la participation à des cycles de formation avec des intervenants venus du monde du spectacle vivant, à l’instar d’Éric Teyssier, Jacques Galland ou Bruno Seillier ;
    - la participation à des séminaires au Puy du Fou au cours desquels les étudiants sont pris en charge par l’un des historiens du site ;
    - la rédaction et la soutenance orale d’un mémoire.
  • Un temps de stage de deux mois dans les services culturels du département de la Vendée au cours du M1,
  • Un temps de professionnalisation en alternance dans l’entreprise de leur choix au cours du M2.

L’originalité du parcours est renforcée par son organisation en alternance en master 2, avec une approche résolument pratique et professionnalisante.

« Le master à l’ICES est une belle opportunité car, avec de petits effectifs et de grands intervenants du monde de l’Histoire vivante, nous sommes poussés à la professionnalisation et au renforcement de notre esprit et de notre créativité » - Hermine

 

Un master d'histoire original, mais pour quel profil d'étudiant ? 

Avec un écho favorable dans le secteur professionnel, ce nouveau master ne demande qu’à se développer. Mickael met quant à lui en avant ce qui doit habiter un étudiant suivant ce cursus inédit et l’apport de l’ICES dans le cadre du master : 

LinkedIn - Mickaël Quéré

« Si vous avez une fibre artistique, que vous aimez l’Histoire et la Culture, et que vous avez une envie de transmettre et de donner au public l’envie de les aimer à son tour, alors n’hésitez pas. Vous serez les bienvenus. D’autant plus que l’ICES est un lieu idéal pour s’épanouir, un lieu où fleurissent de multiples projets artistiques, ce qui nous conforte dans notre engagement. Nous avons également la chance d’avoir des professeurs à l‘écoute, qui nous suivent attentivement et nous poussent vers l’excellence dans notre travail » 

Ravis de leur formation, les étudiants de cette première promotion résument le master Histoire vivante en quatre mots : 

  • La transmission, car elle représente la finalité de notre engagement ;
  • La passion, car elle vise à faire voir chaleureusement à la foule le dessus et le dessous de sa rente mémorielle ;
  • La création, car elle symbolise la fécondité artistique et émotionnelle ;
  • La valorisation, car notre richesse patrimoniale le vaut bien ! 

Propos recueillis par Antonin Giraud