Une étudiante de l’ICES a représenté la jeunesse de France auprès du Pape François

20 novembre 2018

Interview de Madeleine Verdier, étudiante en deuxième année de double licence Sciences-politique / Anglais de l’ICES. Elle a représenté, avec 7 autres jeunes, la jeunesse de France à travers les Guides et Scouts d'Europe auprès du Pape François dans le cadre de la clôture du synode des jeunes à Rome.

Madeleine, présentez vous en quelques mots...

Issue de région parisienne, j’ai 18 ans et suis l’avant-dernière d’une famille de dix enfants. Arrivée à l'ICES l'année dernière, je suis actuellement en deuxième année de double licence Sciences politiques / Anglais.

Pourquoi êtes-vous allée au week-end de clôture du Synode sur la jeunesse, dans quel cadre ?

Il y a quelques semaines, les responsables de l'Association des Guides et Scouts d'Europe me contactaient afin de représenter ce mouvement dans une délégation plus large de jeunes français qui participeraient à la clôture du synode des jeunes. Actuellement cheftaine de guides aînées dans les Yvelines, c'est avec joie que j'ai répondu à cet appel de la conférence des Évêques de France. Et avec une joie plus grande encore que j'ai porté mon uniforme devant le pape François au nom des 34 000 jeunes de cette association, à Rome, au cœur de l’Église !

Madeleine Verdier représente la jeunesse en France auprès du Pape François
Madeleine Verdier, étudiante de l'ICES : la jeunesse à travers les Guides et Scouts d'Europe

Quel est votre ressenti sur cette expérience ?

Je retiendrai surtout deux temps forts. Tout d'abord, la veillée de prière en action de grâce du synode autour des quatre pères synodaux français, en présence d’autres groupes présents à Rome. Les évêques nous ont très simplement donné leurs témoignages, comment ils avaient vécu ce synode et aussi brièvement expliqué pourquoi il fallait faire un synode « des jeunes ». 

Le second temps fort fut bien sûr la messe de clôture autour du pape François et de tous les pères synodaux. La présence de l'Esprit-Saint était perceptible dans les cœurs de chacun, un peu comme une nouvelle Pentecôte. Ce fut un très beau moment d'action de grâce et d'envoi en mission.

Enfin, avec quoi repartez-vous sur la jeunesse et particulièrement sur le rôle des jeunes chrétiens en France ?

Je repars avec la conviction que l’Église a besoin de jeunes qui s’engagent. Le pape nous a ainsi lancé un appel à nous former, à être des témoins de l’amour du Christ. Appelés à la sainteté, accompagnés par nos prêtres et nos évêques qui nous montreront le chemin et pour qui nous devons prier (le faisons-nous vraiment ?), nous pouvons vraiment être ces héros du quotidien. C’est le meilleur service que nous pouvons rendre à ce monde. Les saints sont d’utilité publique !